Psychologue clinicien, psychanalyste
Psychologue clinicien, psychanalyste| Pontoise-gare (Val d’Oise 95)| Paris 9 (Madeleine / St Lazare / Opéra)
Pour aller plus avant dans la compréhension de la psychologie scolaire, vous pouvez visionner ma vidéo de présentation disponible sur YouTube et qui explique le programme de psychologie à destination du milieu scolaire conçu conjointement avec Eutelmed. Vous pouvez ainsi consulter mon article sur le thème du harcèlement scolaire ainsi que celui la phobie scolaire sur sur le blog de Eutelmed.
Vidéo Programme de psychologie Article harcèlement scolaire Article phobie scolaire
Vous pouvez également retrouver mon interview dans le journal « huffipost » sur la thématique de parcours sup et du stress que cela entraîne chez les lycéens. Ou encore mon intervention radio sur le thème de l’échec scolaire : comment accompagner son enfant?
Interview Parcours sup Intervention radio échec scolaire
Et pourquoi pas mon intervention à la radio sur le thème : comment surmonter l'échec scolaire?
J’ai l’expérience du vaste champ de la psychologie scolaire car j’ai travaillé comme psychologue dans les écoles de l’enseignent privé. À ce titre je tiens à préciser que je ne suis pas détenteur du titre de psyEN.
Etre psychologue dans les écoles c’est saisir l’intimité psychique des élèves là où l’on ne l’attend pas forcément : dans le rapport au savoir, dans le rapport au groupe-classe, dans le rapport aux enseignants et ses conséquences sur le travail d’équipe. Disons le tout net : l’école n’est pas un lieu de soin mais d’apprentissage. Et pourtant, force est de constater l’importance jouée par le psychisme des enfants dans les phénomènes d’apprentissage.
J’aime à dire que l’école procure un « effet loupe » : elle grossit les points forts et les fragilités des enfants. Partir de la question scolaire constitue donc un bon point de départ pour aborder un enfant ou un ado dans sa globalité et sa singularité. Car de fait apprendre ce n’est pas seulement mobiliser sa mémoire ou son intelligence, c’est aussi solliciter toute une organisation psychique. Apprendre et comprendre sont bien deux choses distinctes. Le processus d’apprentissage nécessite pour l’élève de s’autoriser à échouer, à combiner, à entrer dans un rapport au temps qui implique incertitude et latence. Ainsi plutôt que de condamner un élève taxé de « décrochage », il s’agit de considérer l’échec scolaire comme un temps de remaniement psychique.
C’est la thèse développée par Serge Boimare qui parle de « la peur d’apprendre » : certains troubles sont réveillés par la situation d’apprentissage et pervertissent le sens même de la relation pédagogique. Ces craintes empêchent l’organisation intellectuelle particulière de certains enfants et les poussent à l’évitement de penser pour se protéger. Alors même qu’ils sont intelligents et capables par exemple de grandes compétences arithmétiques lorsqu’il s’agit de compter les points dans le jeu de carte Pokemon!
Une école ce n’est pas d’un côté les élèves et leurs parents et de l’autre l’équipe enseignante. La réussite éducative procède d’une logique globale et c’est précisément le travail du psychologue à l’école que d’être à l’écoute des places de chacun pour que tous puissent s’épanouir.
De plus en plus de parents arrivent en séance avec leurs enfants au motif du harcèlement scolaire. Le harcèlement à l’école, qui touchent selon les dernières études 10% des collégiens, nécessite une prise en charge psychologique précoce afin que les séquelles soient les moins lourdes possibles. Sentiment de honte, culpabilité, perte de l’estime de soi, le constat est sérieux et peut évoluer vers des troubles graves. Le paradoxe est que les situations effectives de harcèlement ne sont pas toujours aisées à repérer, autant chez les jeunes que chez les adultesc
Les périodes les plus propices à l’harcèlement scolaire se situent en fin d’école primaire et en début de collège. Mais selon l’âge et le sexe, les modalités du harcèlement diffèrent. A noter que depuis quelques années une nouvelle forme de harcèlement a vu le jour : le cyber-harcèlement.
Le harcèlement c’est la violence répétée d’un ou de plusieurs élèves à l’encontre d’une victime qui, soumise, ne peut se défendre.Il se définit comme le rejet d’une différence et la stigmatisation de certaines caractéristiques. Nous sommes donc fondé à parler de harcèlement lorsque les éléments de répétitivité, de violence, et d’isolement de la victime sont réunis.
Si l’enfant harcelé à l’école a évidemment besoin de soutien, il en va de même pour la/les personne(s) qui sont l’auteur du harcèlement. Car cette situation de dominant/dominé implique toujours trois acteurs : la victime, le/les auteur(s) et le/les témoin(s).
Pour aller plus loin vous pouvez consulter le site très complet du ministère de l’éducation national
En thérapie avec des enfants victimes, témoins ou auteurs de situation de harcèlement, je m’attache à mettre en perspective l’interdit avec l’inter-dit : parler ensemble, en réponse à la loi du silence ou du plus fort, rappeler la loi symbolique qui seule permet le vivre ensemble.