Psychologue clinicien, psychanalyste
Psychologue clinicien, psychanalyste| Pontoise-gare (Val d’Oise 95)| Paris 9 (Madeleine / St Lazare / Opéra)
Le Cabinet se trouve au 6 rue des Maréchaux dans le quartier Notre-Dame de Pontoise. C'est le "bas de Pontoise" à 3 min à pied de la gare. A proximité du cabinet vous trouverez le parking de la place Notre-Dame de Pontoise, le parking des lavandières ou encore le parking de la gare de Pontoise. A noter que le stationnement rue des Maréchaux est gratuit.
Saviez-vous qu’à un moment donné de son histoire la ville de Pontoise était tellement importante que Françoise Villon, pourtant né à Paris, parlait alors de « Paris, près Pontoise ». Faut-il conclure que Pontoise, ville royale et prospère, était alors plus connu que Paris au XVème ? Ne soyons pas trop chauvin tout de même. Et pourtant je ne résiste pas à citer notre cher François dans le texte :
« Je suis François, dont il me poise
Né de Paris emprès Pontoise
Et de la corde d'une toise
Saura mon col que mon cul poise »
Occupée depuis la période gallo-romaine, Pontoise a toujours joui d’une situation géographique privilégiée. Située au carrefour de l’Oise, la chaussée Jules César fait de la ville une étape indispensable sur l’axe Paris-Rouen. Nommée « pons Isarae » au VIIème siècle et « briva Isara » avant cela, Pontoise est depuis le départ le lieu du Pont sur l’Oise.
La cité médiévale pontoisienne se développe sur l’éperon calcaire du Mont Bélien. Ville commerçante et prospère Pontoise connaît son apogée au XII et XIIème siècle. Jalousée, il faut protéger la ville. Maintes fois reconstruit, Pontoise continue de nos jours à arborer fièrement ses remparts. Elle est la capitale historique du Vexin français, terre riche, prospère et jalousée.
Ville d’art et d’histoire, Pontoise et son château accueille régulièrement les rois de France. Saint-Louis et sa mère Blanche de Castille s’établissent même à Pontoise de façon permanente. D’ailleurs un recensement de 1332 conclut à environ 9000 habitants à Pontoise. Il faudra attendre 6 siècles plus tard pour que la ville retrouve une population de cette envergure.
Bien que relativement épargnée au début par la guerre de cent ans, Pontoise subira de plein fouet les effets des guerres de religion. Le XVème siècle sera pour Pontoise l’époque du déclin. Combats et pillages ont ruiné la ville qui n’est plus une place commerciale qui compte en France. Exsangue, elle perd peu à peu sa place de ville de premier plan du royaume de France. La terrible épidémie de Peste de 1638 sonne le glas : 1200 victimes dans la ville, les maisons sont à l’abandon…
Par contre Pontoise continuera d’être un centre religieux de premier plan. En 1605 les carmélites s’installent rue Marcel-Rousier puis rue Pierre Butin, les jésuites en 1604, les ursulines en 1611 et enfin les bénédictines anglaises en 1658. De nos jours, les carmélites sont toujours présentes et Pontoise et sa cathédrale Saint Maclou continue d’être la ville de l’évêque du Val d’Oise.
Le XVIIIème siècle amorce un renouveau relatif. Deux évènements politique majeurs vont faire sortir le non de Pontoise des oubliettes. En effet, à titre de sanction du pouvoir royal, le parlement de Paris s’établit à deux reprises dans la ville (en 1720 et 1753).
Au XIXème siècle c’est l’arrivée du train qui redonnera un essor à Pontoise. La proximité avec la Normandie encore, avec la création de la gare de Pontoise, étage sur la ligne Paris Dieppe. Pontoise se rapproche de Paris et c’est le commencement de ce que l’on appelera plus tard la banlieue parisienne.
Pontoise reste à cette époque néanmoins une petite ville de Province. Les peintres impressionnistes ne s’y trompent pas et s’établissent dans la vallée de l’Oise. De 1872 à 1882 Camille Pissarro réside à Pontoise et invite chez loin ses amis dont Cézanne, Gauguin et Piette. Sur les conseils de Pissarro Van Gogh résidera à côté à Auvers-sur Oise pour y mourir en 1890. Et c’est ainsi qu’aux quatre coins du globe, la ville de Pontoise et sa région sont représentées dans les musées du monde. Une aubaine en termes d’attractivité pour la ville.
De nos jours Pontoise est une ville où il fait bon vivre…et j’espère où il fait bon consulter. Elle est intégrée à l’agglomération de Cergy-Pontoise et bénéficie d’équipements collectifs de qualité. L’éducation n’est pas en reste avec l’installation de nombreuses écoles d’études supérieur ainsi que l’université de Cergy-Pontoise. Avec ses 34 000 habitants, Pontoise peut s’enorgueillir de trois lignes de train (ligne H, J et RER C) plus le RER A à Cergy tout proche. Mais c’est surtout sur le plan de la santé que Pontoise se distingue dans le département du Val d’Oise. Le centre hospitalier René-Dubos, ses 13 médecins généralistes, ses 9 pharmacies, sa maison médicale et son pôle femmes/enfants font de la cité pontoisienne un lieu où le soin est au cœur de la politique de la ville.
C’est dans ce sens que mon cabinet de psychologue en libéral situé au 6 rue des Maréchaux dans le quartier Notre-Dame de Pontoise s’inscrit dans un maillage complet où le corps est soigné et la parole écoutée.