Psychologue clinicien, psychanalyste
Psychologue clinicien, psychanalyste| Pontoise-gare (Val d’Oise 95)| Paris 9 (Madeleine / St Lazare / Opéra)
Vous pouvez visionner mon intervention en partenariat avec la CAF de Paris et l’association les parques. Le Webinar, confinement oblige, s’intitule : « jouons en famille » à retrouver sur Youtube.
Les enfants disent… | Le psy travaille sur… |
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Une question revient souvent lorsque l’on s’adresse pour la première fois à un psychologue pour enfant : est-ce pertinent de consulter avant 6 ans? A cela il s’agit de répondre qu’il n’y a pas d’âge pour consulter. Ou plutôt qu’il peut être très important de ne pas laisser des difficultés précoces s’installer et s’enkyster. Parents, profitez de l’extraordinaire malléabilité de l’enfant, capable souvent en peu de temps de progrès très concrets !
Mon expérience témoigne de la richesse et de la variété des champs de la périnatalité (0 à 6 mois) et de la pédopsychologie. Lorsque je m’occupe d’un enfant nous jouons, nous dessinons, nous construisons, nous réparons, etc.…Car un psychologue spécialisé avec les enfants se doit de créer un pannel très large d’invitations pour que l’enfant se raconte et se rencontre via l’expression de son imaginaire. Et au travers de ces médiations, l’enfant s’exprime et se dévoile. Peu à peu le cabinet deviendra un lieu de confiance pour votre enfant qui se sentira libre d’y exprimer ses joies et ses peines.
Disons le tout net : un enfant ne peut pas faire de progrès en thérapie sans la confiance préalable que ses parents donnent au thérapeute. C’est pourquoi, dans le respect de la confidentialité de sa parole, les parents sont bien évidemment associés à cette démarche. Le thérapeute n’est pas là pour « prendre la place des parents » mais pour accompagner de façon complémentaire l’épanouissement de l’enfant. Néanmoins - et dans le but de travailler le processus d’individuation qui se joue dans la répétition des séparations/retrouvailles - il est important que l’espace de consultation reste le lieu de l’enfant.
Lorsque je constate que les parents sont très demandeur concernant la psychothérapie de leur enfant, il peut m’arriver de travailler avec eux la question soit d’une thérapie personnelle, soit un un espace de guidance parentale voir encore les bien fondés d’une thérapie de couple. Dans ce cas précis je reste thérapeute pour l’enfant et oriente les parents vers un/une collègue puisqu’il est éthiquement impensable qu’un même thérapeute suive plusieurs membres d’une même famille dans des lieux de consultation séparés (voir le cas pratique que je développe sur ce sujet).
Pas besoin de se « prendre la tête » avec la façon dont vous allez amener le sujet. De mon expérience les enfants ne sont nullment impressionnés. C’est plutôt un truc de parents ou d’adolescents que de s’angoiser là-dessus. Et oui, répétons le : on ne va pas voir un psycholgue parce que l’on est fou ou perdu à jamais pour la cause du bonheur!
J’ai pour habitude de dire aux enfants que mon métier c’est de les aider à devenir les meilleurs grandes personnes possibles. D’abord j’insiste sur les ressources de l’enfant. D’abord j’insiste sur le fait que si ses parents ont pris rdv avec moi c’est parce qu’ils l’aiment et qu’ils veulent le savoir heureux. Cela est d’autant plus important que dans la majorité des situations les parents amènent leurs enfants voir un psychologue justement parce que cela ne va pas! « Il est insupportable, je n’en peux plus, il ne m’écoute pas, il ne travaille pas à l’école ». Et j’en passe! Freud avait pour habitude de dire qu’être parent était un « métier impossible ». Et en plus il n’y a pas de fiche de poste clair. Chaque parents fait selon qui il est et surtoût comme il peut!
Vous pouvez commencer par dire à votre enfant que vous allez l’emmener voir un docteur des émotions. Pas un docteur qui va voir si son corps va bien (les enfants ont l’habitude du pédiatre et on ne se met pas tout nu chez le psychologue) mais un docteur des émotions. Plus qu’un docteur d’ailleurs, le psychologue est un véritable « détective des émotions » et ensemble nous allons essayer de comprendre pourquoi, selon les situations, l’enfant à peur, est triste ou en colère. En cela une introduction avec le film de Pixar « vice et versa » est une bonne idée.
Récemment un enfant me disait : « un plongeur ça va sous l’eau, un astronaute ça va dans l’espace et toi, le psychologue tu fais quoi? » Interloqué je lui ai demandé si « il avait des soucis dans sa vie ». Il m’a répondu que oui il avait « du mal à se faire des copains à l’école ». Je lui ai répondu : « et bah voilà on a déjà commencé ce qui s’appelle une psychothérapie : on ira tantôt dans l’espace de tes ressentis et tantôt en descendra en apné comprendre ce qui te fait peur. En tout cas je suis là pour t’aider et si tu me fais confiance on pourra parler, jouer, rêver et rire ensemble ».